Esprit Philippe Chédeville (Oulins 1696 - Paris 1762)
Trois frères dans le sillage des Hotteterre…
Issus d'une famille originaire de La Couture – une petite ville normande célèbre pour le tour de main de ses ouvriers qui fabriquaient des instruments en bois – et alliée aux Hotteterre, une illustre lignée de musiciens et de facteurs d'instruments à vent, Esprit Philippe et ses deux frères, Pierre (1694-1725) et Nicolas (1705-1782), maîtrisaient en virtuoses la musette de cour (forme baroque de la cornemuse). Tous les trois furent actifs à la cour de Louis XV.
Leur grand-oncle, Louis Hotteterre, était facteur d’instruments à vent ainsi que joueur de musette et de hautbois à l’Orchestre de l’Opéra.
Lors du sacre de Louis XV, le 26 octobre 1722, parmi les douze Grands Hautbois du roi qui exécutaient certains morceaux officiels pendant la cérémonie, il y avait trois Hotteterre, Jeannot, Jacques dit le Romain (à cause d'un voyage en Rome) et Nicolas dit Colin, aux côtés de leur jeune cousin Pierre Chédeville, qui avait remplacé à cette charge Louis Hotteterre en 1920.
Leur grand-oncle, Louis Hotteterre, était facteur d’instruments à vent ainsi que joueur de musette et de hautbois à l’Orchestre de l’Opéra.
Lors du sacre de Louis XV, le 26 octobre 1722, parmi les douze Grands Hautbois du roi qui exécutaient certains morceaux officiels pendant la cérémonie, il y avait trois Hotteterre, Jeannot, Jacques dit le Romain (à cause d'un voyage en Rome) et Nicolas dit Colin, aux côtés de leur jeune cousin Pierre Chédeville, qui avait remplacé à cette charge Louis Hotteterre en 1920.
Sa carrière de musicien à Paris
Placé sans doute, comme son frère aîné, sous la tutelle de leurs deux grands-oncles, Louis et Colin Hotteterre, Esprit Philippe entra en 1709 (à treize ans !), avec Pierre, à l'orchestre de l'Opéra, où on les appelait les Hottererre tous les deux.
En 1723, son cousin Jeannot Hotteterre lui céda la survivance de sa charge de Hautbois à la Cour ; mais, en 1725, il préféra succéder directement à son frère aîné Pierre, qui venait de mourir, pour devenir Hautbois en titre du roi ; il transféra donc cette survivance à son jeune frère Nicolas. À partir de cette date on l'appela Chédeville l'Aîné.
Il obtint sa retraite à l'Opéra le 1er janvier 1736, avec 600 livres de pension ; mais ce n'est qu'après 1760 que nous ne voyons plus son nom cité parmi les musiciens de la Cour.
Esprit Philippe Chédeville fut donc d'abord Musette ordinaire à l'Académie Royale de Musique, puis Hautbois du roi, deux titres dont il s'enorgueillissait sur ses œuvres ; plus tard, il ne s'intitulait plus que Musette de la Chambre du roi.
De plus…
Les frères Chédeville se firent aussi connaître comme éditeurs de différents ouvrages, dont Les Amusemens de Bellone de 1735, collection d’œuvres pour musette, violon, flûte et hautbois.
On sait par ailleurs, d'après la petite réclame concernant les bons tourneurs du moment que Jacques Hotteterre glissa dans sa Méthode de Musette (1738), qu'ils se livraient aussi à la confection de l'instrument auquel ils devaient leurs succès.
Ses œuvres
Les deux premières œuvres qu'il publia sont deux livres de Symphonies pour la Musette, qui conviennent aux vielles, Flûtes et Hautbois ; ces morceaux parurent en 1730, et le premier est dédicacé au prince de Dombes. Vinrent ensuite pour les mêmes instruments des Concerts champêtres en trio et des Sonates, celles-ci dédiées au marquis de Montmirail, Capitaine-Colonel des Cent Suisses ; des Sonatilles galantes et deux livres de Duos galants, dont l'un dédié à madame Du Fort ; des Triolets à quatre parties, des Fêtes pastorales en duo et de nouvelles Sonates.
Placé sans doute, comme son frère aîné, sous la tutelle de leurs deux grands-oncles, Louis et Colin Hotteterre, Esprit Philippe entra en 1709 (à treize ans !), avec Pierre, à l'orchestre de l'Opéra, où on les appelait les Hottererre tous les deux.
En 1723, son cousin Jeannot Hotteterre lui céda la survivance de sa charge de Hautbois à la Cour ; mais, en 1725, il préféra succéder directement à son frère aîné Pierre, qui venait de mourir, pour devenir Hautbois en titre du roi ; il transféra donc cette survivance à son jeune frère Nicolas. À partir de cette date on l'appela Chédeville l'Aîné.
Il obtint sa retraite à l'Opéra le 1er janvier 1736, avec 600 livres de pension ; mais ce n'est qu'après 1760 que nous ne voyons plus son nom cité parmi les musiciens de la Cour.
Esprit Philippe Chédeville fut donc d'abord Musette ordinaire à l'Académie Royale de Musique, puis Hautbois du roi, deux titres dont il s'enorgueillissait sur ses œuvres ; plus tard, il ne s'intitulait plus que Musette de la Chambre du roi.
De plus…
Les frères Chédeville se firent aussi connaître comme éditeurs de différents ouvrages, dont Les Amusemens de Bellone de 1735, collection d’œuvres pour musette, violon, flûte et hautbois.
On sait par ailleurs, d'après la petite réclame concernant les bons tourneurs du moment que Jacques Hotteterre glissa dans sa Méthode de Musette (1738), qu'ils se livraient aussi à la confection de l'instrument auquel ils devaient leurs succès.
Ses œuvres
Les deux premières œuvres qu'il publia sont deux livres de Symphonies pour la Musette, qui conviennent aux vielles, Flûtes et Hautbois ; ces morceaux parurent en 1730, et le premier est dédicacé au prince de Dombes. Vinrent ensuite pour les mêmes instruments des Concerts champêtres en trio et des Sonates, celles-ci dédiées au marquis de Montmirail, Capitaine-Colonel des Cent Suisses ; des Sonatilles galantes et deux livres de Duos galants, dont l'un dédié à madame Du Fort ; des Triolets à quatre parties, des Fêtes pastorales en duo et de nouvelles Sonates.
Ecrit par Florence le Dimanche 13 Février 2011, 00:37 dans "Biographies , formes"
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Commentaires
Lien croisé
Anonyme - le 04-08-17 à 19:57 - #
Esprit Philippe Chedeville : "ur de musette (ou vielle à roue) et compositeur français, né à Oullins en 1696, et mort à Paris le 9 mars 1762. Ses deux frères, Pierre et Nicolas Chedeville était également interprètes de la vielle à roue et compositeurs. Ils étaient apparentés à Louis Hotteterre.Faute d'autre renseignements, à partir d'ici je me base sur le lien suivant :http://baroquenmd.viabloga.com/news/esprit-philippe-chedeville-oulins-1696-paris-1762 Issus d'une famille originaire de La Couture – une petite ville normande célèbre pour le tour de main de ses ouvriers qui fabriquaient des instruments en bois – et alliée aux Hotteterre, une illustre lignée de musiciens et de facteurs d'instruments à vent, Esprit Philippe et ses deux frères, Pierre (1694-1725) et Nicolas (1705-1782), maîtrisaient en virtuoses la musette de"
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