Le ballet des saisons
de Pascal Colasse (ou Collasse)
Le Ballet des saisons, sur un livret de l'abbé Jean Pic, fut créé à l'Académie royale de musique le 18 octobre 1695, dans une chorégraphie de Louis Pécour.
Il comprend un prologue (qui reprend le chœur final du Ballet des muses de Jean-Baptiste Lully) et quatre entrées : le Printemps (les Amours de Zéphyre et Flore), l'Été (les Amours de Vertumne et Pomone), l'Automne (les Amours de Bacchus et Ariane), l'Hiver (les Amours de Borée et Orithie).
Cet opéra-ballet, le premier du genre avant ceux de Campra puis de Rameau, connut un grand succès. Mais Colasse, qui y avait inséré 27 pièces de Lully sans les noter sur la partition, fut accusé de pillage.
Jean-Baptiste Rousseau, poète et dramaturge français (qui n'a rien à voir avec Jean-Jacques !), écrivit d'ailleurs un amusant Dialogue sur l'opéra des Quatre Saisons. Colasse et l'abbé Pic s'y congratulent mutuellement du succès de l'œuvre. Pic invite la troupe des Cuistres à chanter sa louange, puis fait de même avec les choristes de l'église Saint-Paul (où Colasse fut enfant de chœur dans sa jeunesse). Mais surviennent deux personnages qui font valoir que ce succès leur revient. Tous quatre sont frappés de stupeur lorsqu'apparaît l'ombre de Lulli, qui s'adresse à Colasse pour le traiter de plagiaire.
Il comprend un prologue (qui reprend le chœur final du Ballet des muses de Jean-Baptiste Lully) et quatre entrées : le Printemps (les Amours de Zéphyre et Flore), l'Été (les Amours de Vertumne et Pomone), l'Automne (les Amours de Bacchus et Ariane), l'Hiver (les Amours de Borée et Orithie).
Cet opéra-ballet, le premier du genre avant ceux de Campra puis de Rameau, connut un grand succès. Mais Colasse, qui y avait inséré 27 pièces de Lully sans les noter sur la partition, fut accusé de pillage.
Jean-Baptiste Rousseau, poète et dramaturge français (qui n'a rien à voir avec Jean-Jacques !), écrivit d'ailleurs un amusant Dialogue sur l'opéra des Quatre Saisons. Colasse et l'abbé Pic s'y congratulent mutuellement du succès de l'œuvre. Pic invite la troupe des Cuistres à chanter sa louange, puis fait de même avec les choristes de l'église Saint-Paul (où Colasse fut enfant de chœur dans sa jeunesse). Mais surviennent deux personnages qui font valoir que ce succès leur revient. Tous quatre sont frappés de stupeur lorsqu'apparaît l'ombre de Lulli, qui s'adresse à Colasse pour le traiter de plagiaire.
Ecrit par Florence le Jeudi 25 Novembre 2010, 01:08 dans "Biographies , formes"
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